les Canons Linguistiques ou HlDd’A-5/7

DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ Par Dan Albertini

  • LES CANONS LINGUISTIQUES ou HlDd’A-5/7
  • Entre (). Rome d’abord, bravo ! Vous dites aimez Haïti, que François […] se rappelle de,… du 12 janvier 2010, bravo. Bravo trois fois. Trop peu ; trop tard ? Je suis prêt à croire. Rejoignez Benoît […], donnez [par consensus] un pape haïtien. Parce que voyez-vous, si vous n’aimez les Haïtiens, mais l’enveloppe ! Car, aimer la pierre géologique pour ses phénomènes est révélateur d’ambitions après un passé connu. Nous élaborerons plus tard sur l’erreur de Campion sur la croix, la bannière et la République, quand il croit exorciser dans les canons psychologiques. Fermons-les ().

Axée sur : cosmogonie, cosmographie, pour faire une vaste différente diversité dont la hiérarchie s’il faut le dire est en parfaite connexion dans [UN] qui devient [multiple] au besoin, mais reste et demeure [UN]. Ce qui dans notre français a pris une valeur ajoutée dépasse la pensée du Français de Lyon s’obligeant à nous réétudier à partir de racines profondes et nombreuses [de Cauna, De Glaunec, de Bozoec]. Que découvriront-ils ? W. Davis, B. Clinton, M. Beauregard, M. Momplaisir, C. Dauphin, expliquent ce qu’ils croient être « l’esprit, la crise de possession », tandis qu’il y a là un langage [méta] inconnu pour le non instruit. Si l’Haïtien se permet cette dimension dans la prise II linguistique, la diplomatie haïtienne [codera et décodera] clivera le langage de la diplomatie globale, plus qu’un effet épistolaire de lettre persane personnelle. L’Amérique dynamique trouvera même sinon son compte à la fulgurante montée de la Chine incertaine. La Rome liturgique aussi.

Pourquoi Rome… dans une affaire linguistique ? J’interviens avec l’ouvrage de Dr. Wade Davis Ph.D. The Serpent and The Rainbow, 1985. P.72, pp.3 « Yet the image alone cannot begin to express the cohesion of the peasant society; this, like a psychic education, must come in symbols, in invisible tones sensed and felt as much as observed. For in this country of survivors and spirits, the living and the dead, it is religion that provides the essential bond. Vodoun is not an isolated cult; it is a complex mystical worldview, a system of beliefs concerning the relationship between man, nature, and the supernatural forces of the universe. It fuses the unknown to the known, creates order out of chaos, renders the mysterious intelligible. Vodoun cannot be abstracted from the day-to-day lives of the believers ». Je ne suis pas adepte je l’avoue. Mais, l’observation propose des pistes de compréhension d’un langage riche. En fait, certains s’apprivoiseront l’idée d’une Afrique culturelle certes, elle est là. Mais aussi. Haïti n’est pas une réminiscence africaine d’un esprit voyageur forcé. Haïti s’est créé de consensus, d’engagements, de sacrifices [résolution d’un problème]. Davis : «Unlike the Roman Catholic priest, the hougan does not control access to the spirit realm. Vodoun is a quintessentially democratic faith». Ce qui une fois de plus démontre la puissance d’un ouvrage (engagement et désengagement relationnel), une autre rationalité que celle du standard consommateur liturgique, connue de l’Haïtien. Les Haïtiens n’ont pas à attendre Rome pour avaliser ce langage. Sommes dans les canons linguistiques.

Donc, en catholique séculier, mais en [UN], quel est le poids liturgique de Yanick Lahens en Afrique francophone par exemple ? Depuis le phénomène du séisme, l’Afrique s’est rouverte à Haïti (il y avait avant, l’époque des indépendances africaines vues par Césaire). Quand Laferrière dit, relativisons, vouloir représenter une voix africaine par sa présence à l’Académie. Quand Michaëlle Jean replace une voix africaine après avoir vu une Afrique en soutien ? Cela a-t-il un rapport diplomatique qui s’inspirera de la pensée Lahens, à la place de Diderot. Quelle richesse si nous interpellons le méta conscience ? Non un appel pour une nouvelle création, mais pour la valorisation de ce qui nous a sauvegardés depuis 1804. Alors, la pensée présidentielle [diplomatique] haïtienne, s’inspirera-t-elle de son essence [Lahens] ou s’exilera-t-elle à Ferney] de François Marie-Arouet dit Voltaire ?

Replaçons le rapport numérique global, pour une Afrique qui depuis le cinquantenaire des indépendances africaines (2010), refuse de mimer ce colonialiste, mais se veut de plus en plus endogène. Certains nous taxeront d’obsédés frénétiques sur une cause Laferrière. Non. Pourquoi alors François de Méneval est publié aujourd’hui pour la mémoire Napoléon ? Nous sommes prêts maintenant pour une diplomatie qui transcende le mimétisme. Je propose mieux qu’un Trouillot bagatelle [négatif], mais une plume, un esprit libre, un Trouillot inspirant au MAEH.

C’est à la lueur de ce rapport que nous devons dans notre cas, regarder dans Albert/Decaux/Lemay-Hébert/Placidi-Frot (Dalloz). On analyse les grandes résolutions des UN dont la 940/1994, question concernant Haïti « autorisation de la force multinationale ». Ce qui démontre en passant un vice non imposé à la France collabo post WWII. Il nous faut écarter dans l’esthétique, le ver, aseptiser, réécrire comment s’en sortir, se libérer de Rome. Bien que nous reconnaissons que l’adoption de la linguistique haïtienne dans les besoins liturgiques catholiques (remplaçant la formule régénérée, mais morte du latin), apportera une autre dimension à Yanick Lahens. Esprit [langage] que l’on retrouve déjà dans le sacré à Baldwin Wallace University Men Chorus, et … à Ottawa.

En plaidant les canons linguistiques, il faut inévitablement comprendre ceux métaphysiques [Momplaisir]. C’est une nouvelle conscience haïtienne comme axe d’un trésor caché qui se veut plus qu’un beau [comme un] dieu grec, un Apollon. C’est répondre à la question cruciale, mais vitale de la semaine dernière. Oui nous pourrons faire de la politique internationale avec ce que Bill Clinton explique dans son ouvrage My Life, PP.237-239 quand il conclut qu’à son retour d’une telle expérience haïtienne, il prend la décision de postuler pour le poste d’«attorney general» ? Mais, notre grandeur sera tel l’Haïti de 1804 : rendre accessible l’Haïtianité [humanité] et non la rendre exclusive [contraire d’inclusive], rendre l’Académie responsable de l’obligation d’inscrire et d’argumenter le symbolisme Liberté équivalent de Haïtien, une puissante symbolique. Citer Haïti devra drainer cette compréhension. Même dans notre profond intérieur. C’est notre curriculum vitae.

La linguistique haïtienne est un axe de politique retranché [canon] caché, mais tellement révélateur aujourd’hui [parmi les nations]. Oui les Nations Unies sont profondément ébranlées. La dysfonction est croissante, et de plus en plus terrifiante dans ses choix politiques de supports internationaux [aucun langage d’usage courant ne rassure dans l’organisation et dans ses procédures. Les expertises se contredisent et font dans des paradoxes dans la chimie de la pratique. Prenons la Rome [Vatican observateur] par exemple après la philosophie esclavagiste qui a débouché sur un neutralisme nazisme, on découvre aujourd’hui une autre face cachée, sa pédophilie dont on ne connaît encore l’ampleur du ridicule. Elle se veut modèle et sacrée, source d’inspiration malgré tout. Haïti est par contre et se tait dans sa richesse linguistique. Nous pouvons répondre, par nos canons, pour laisser des empreintes de canons politiques, associés à ceux esthétiques [notre maniérisme]. Car, comme à une époque de fin de guerre mondiale, la guerre d’influence est soumise à la gloire du vainqueur et la Chine silencieuse aura besoin du [Nous] signataire. Et mieux encore, comme les nations créatrices de l’organe ont le devoir de se mettre à jour, de rétablir l’équilibre, Nous en premier lieu, c’est notre piste politique par l’effet des canons linguistiques.


cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition du 21 janvier 2015, VOL XXXXV No.3, New York et se trouve en P.4 à :