VIVE SALNAVE DE MAX MANIGAT À SON AMI JEAN-CLAUDE VALBRUN Une lettre qui n’est pas morte

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini

  • VIVE SALNAVE DE MAX MANIGAT À SON AMI JEAN-CLAUDE VALBRUN
  • Une lettre qui n’est pas morte
  • Entre (), si j’ai écrit la lettre du sénateur qui n’est pas lieu, dans le sens de la diplomatie des amis éloignés, il existe aussi celle qui n’a pas lieu du président […] de la diplomatie du général Nord Alexis au langage préférablement excusé du grammaire. Fermons (). 

Max Manigat dans «vive Salnave» «à» son «ami Jean-Claude Valbrun», «descendant de Sylvain Salnave», ne saurait être simplet ni de la sobriété du charbonnier si vous aviez su jadis la bourde suspendue de cet homme à un ancien ministre de Duvalier accompagné de l’autre ministre de l’ère filius lors d’une visite au grand marché du livre que se vend la foire annuelle du Salon du livre de Montréal. J’aime en outre passer la lettre à l’école de l’historien Charles Dupuy afin d’analyser la synthèse de l’histoire, et chez Michel Soukar afin de retrouver la sémantique comme «zantus» dans Cincinnatus Leconte (les derniers jours). Diplomatie du couteau en vol d’oiseau, l’un de brave l’autre de chiffe.

L’action se passe au kiosque du CIDIHCA. En face, le témoin Jean L Prophète, écrivain. Le grand compère, grand ou petit cousin de Jean-Marie Chanoine, l’homme de l’éphémère édition «plume et encre», grand pédant de réformes de la justice haïtienne que nul ne sut ni ne vu. Théodore Achille mena son pair par la perche du bouquineur trouver l’audience nostalgique puisqu’en exil. Doré. Ce fut un rendez-vous je l’avoue, il salua. Et, JLP me tint ce jargon : «wou gen relasyon gwo nèg papa». L’homme de Port-de-Paix commit l’erreur de se présenter contre les reproches de la critique d’époque qui lui tenait pour le ministre de la bourgeoisie (la source de la contrebande de Whisky sous son propre gouvernement, connivence disait-on avec le colonel W Nau de la marine à Bizoton qui fournissait à tout passant la liqueur en défaveur du Lambi nightclub associé de Duvalier).

Jean-Marie se vanta pour ainsi dire d’être le ministre de la bourgeoisie en se réclamant par contre ministre des masses parce que de cette origine. Max (Manigat) de sa trempe de professeur correcteur dans les cordes de la rigueur exigée au Nord, mais avec saveur des quarante-sixard haïtien, lui reprocha élégamment de mentir parce qu’elle était vraie. La déclamation conspuée. L’indien déguisé qui de son temps se vanta par Duvalier sur la notion de pluralité politique du fait de maintenir plus d’un portefeuille comme premier ministre se perdit en contestation vantant ses origines humbles. Plaida. Sacré Max !

Max l’écorcha du bref : «vous étiez ministre donc de la République», «c’est un fait». «De là de la bourgeoisie aussi». «Contestez-vous cela ? » s’intrigue-t-il au regard mécréant de Jean L Prophète présentant son nouvel ouvrage lors de ce voyage. Double voyage. Phédo (J-MC) plia la queue, fila à l’anglaise prétextant faire le tour, j’imagine, pour se chercher un bouquin haïtien récemment paru. Quitta la source pourtant. Frantz Voltaire y assista évasif avec un «théo kouman wou ye ? ». Ragot, lavalas dira : ignorant Jean-Marie que théo avocat, ne se fit commis d’office (en défense).

C’est l’histoire d’un professeur haïtien de la trempe d’un Manigat filius (de M Manigat) ? 

Je me demande où sont passés ces cerveaux prolixes quand Haïti aurait besoin de cette splendeur pour une diplomatie de haute voltige. Quand les mots nous font défaut pour exprimer la pensée sans faire de mal aux mots, à la manière de 1902. C’est-à-dire, faire pleurer, mais dans le pli du mouchoir du bonheur nomade emprunté. Graham Linsey G en garnison n’eut rien saisi de cela, signant par dépit. Oh, ’le’ quai Conti a déçu !

Revenons à «vive Salnave», mais par, et je cite : «Sylvain Salnave s’est sauvé samedi soir, sans souliers, sans souper, sans savoir son sort». Curieux, dans son lexique il signe a priori «…élève chez les F.I.C du Cap», une diplomatie une rigueur qu’il faut surprendre par les dires de mon ami et compère Dieuveil Garry Romulus, en l’occurrence, qui signe de ses états : «frères du Sacré-Cœur». Max de sa missive, précise qu’il jugule avec la lettre «s». Tous des S sans SS nazi même si S.S. Sylvain Salnave. On se l’accorde, SS c’est à la noix cette diplomatie puisqu’elle perdit piétinant. Tout ça à son ami Jean-Claude Valbrun ? Qu’est-ce qui se cache là derrière tout ça avec Max, dites-vous sans mot dire ? Valbrun n’a pas la langue dans la poche non plus, c’est le rasoir à lame aux côtés tranchants. Qui, du temps de Marc Louis Bazin candidat en visite à Paris, s’est entendu dire par le sujet accueilli : «mw pito w ban m kote Firmin an pase w ban m kote Salnave la». Malgré le côté Firmin. N’aspirez pas coudoyer Max Manigat par le jour d’orage, car vous ne saurez courir ni concourir.


Max persistant présente un président Salnave adulé du peuple, mais qui partait mourir fusillé à Port-au-Prince, après une tentative de fuite en RD où les canons l’attendaient de l’autre côté des frontières, pour se voir rebrousser chemin alors cria : «vive Salvave». Héroïsme, gens du nord, généralissime, fils de guerrier, peu importe, Max Manigat non celui ministre de l’instruction publique dans l’Affaire du Général Légitime (M Manigat), réveille éloquemment un ouvrage mort-né si l’on considère la critique littéraire absente, de Marcel Salnave, il y en a, mais à peu près, et maigre, pour faire taire ce Valbrun ou le faire crier à la manière de vive Salnave ? Même face au Namphy général-président.

En ce temps de piperesse diplomatique où Haïti mine ses ressortissants qui reviennent de la RD tandis que dans les cordes de la Convention de Vienne comme dans celles des relations insulaires avec la sœur, nous pataugeons tandis que la RD pleure de misère, de prostitution juvénile sur de si jolies petites plages désertes, de prostitution diplomatique de l’ambassadeur affilié à la ligue pédéraste à en croire la critique de l’époque, du Cardinal Nicolàs de Jesùs Lòpez Rodriguez : «aqui mandamos», à l’égard du diplomate homolatéral de B Obama qui voulu pomper sur la RD ses viscères, brûlant le respect de la souveraineté du pays voisin d’Haïti.

Pourquoi Max se terre-t-il quand le Champ-de-mars est en panne !

En lisant Max dans vive Salnave, où d’après les récits de…. au tribunal, Salnave réclama du papier et une plume afin de rédiger ses dernières volontés tandis que l’on pressa le condamné à trois reprises pour mettre fin à sa missive remise au président du tribunal, y a-t-il lieu de comparaison sans s’insurger contre Charles Dupuy qui a le temps d’écrire l’histoire qui se répète ad nauseam avec : Pertocaribe, massacre à Lassalines, vols de deniers publics, incendies, etc. Il faut un Max pour nous l’expliquer en mots sans maux dits, car Sylvain Salnave mourut courageux fusillé sur les cendres du palais av «zantus».

COMPENDUM : lettre écrite du Président […] non à la manière du Général Nord Alexis

À son excellence Donald J Trump

Président des É.U. d’Amérique

Washington DC

  • De [jòv] kanet
  • Président de la République, Haïti WI
  • Postée avec timbre d’une gourde ancienne illustrée :
  • Banane mûre (Icterus Dominicencis). Et, oiseau wanga nègès s

Monsieur le président, je tiens à vous assurer au prime abord, je fais la vie dure à Bill tel que demandé par l’ambassadrice (voyez, je ne l’appelle plus président Clinton comme en Haïti j’ai fait oublier l’expression pwezidan-Mately pour sweet miky), afin de réduire en cendres les chances oh combien grandes du candidat Jo Biden (à noter que chez nous Joseph c’est Jo et non Joe comme chez vous. On ampute l’e en tout, même les substituts (commissaire) tombent. Au compte de l’opposition légale, accusée bien sûr du crime).

Je vous excuse d’ores et déjà de la petitesse volontaire malgré votre grosseur en chair et en os dont vous me faites montre par l’irrespect pour le Noir, qui n’est pas l’instabilité virale. Je dois malgré tout, même sans la plume de Max cité plus haut, citer Floyd. Chez nous il serait gwo jòy étant donné sa taille. Je dois avouer avoir mal à la gorge depuis.

Salnave Alexandre Doullier a publié ceci : l’ancien président d’Haïti, Sylvain Salnave, vient d’être exécuté à Port-au-Prince. Le portrait que nous donnons de lui est fait d’après une photographie tirée avant son élection à la présidence, au moment où il était à la tête de l’insurrection contre Geffrard. Salnave avait voulu conserver le pouvoir et n’avait reculé devant aucune atrocité. Il fut condamné à mort pour crime de trahison, de violation de la constitution, de pillage, d’incendie, etc.

Aussitôt que la sentence de mort fut prononcée, rapporte une correspondance publiée par le Sémaphore, le tribunal lui dit : condamné Salnave, soyez ferme et courageux pour subir le jugement qui vient d’être prononcé contre vous.

Moi, dit-il, est-ce que j’ai jamais cessé d’avoir du courage ? Seulement donnez-moi de quoi écrire quelques dispositions testamentaires.

On lui donna ce qu’il demandait. Alors, d’une main ferme et assurée, il écrivit deux pages entières, les ploya, les cacheta et les remit aux mains du président du tribunal.

Pendant qu’il écrivait, un assistant lui dit : Le temps presse, finissez donc.

Il le regarda avec dédain et répondit : Quand un homme est en train d’écrire, on ne l’interrompt pas ; je finirai bientôt.

Trois fois on lui dit la même chose, trois fois il répondit : Patience, il y aura toujours temps.

Il fut donc lié, sortit du tribunal, conduit sur les ruines de la portion de la ville qu’il a incendiée, et l’on entra avec lui par la grande porte du palais. On lui fit gravir les escaliers, et au poteau placé sur l’ancien péristyle, Salnave fut livré, attaché, aux regards du peuple, qui pouvait contempler les ruines encore fumantes que sa scélératesse a amoncelées dans la capitale de sa patrie. Il subit son sort à six heures un quart du soir.

  • (La chronique fut accompagnée par Le Bal de l’Hôtel de Ville de 16 février avec les détails en faveur du préfet de la Seine et de Mme Chevreau, abondant en détail sur les coûts de la broderie présente). Le président […] d’autophonie orale, écrit de peine en parlant.

Le président [] poursuit sa lettre à l’infréquentable des É.U. pour signifier sa peur : «dans l’ouvrage La légende des rues : histoire de mon temps politique, critique et…, V-III», je crois qu’i précisa ainsi : «P.52 il est dit ceci» : et président à vie quand il n’avait été élu que pour quatre ans ; considérant qu’il a insulté à la représentation nationale en faisant envahir le local de la chambre des députés le 14 octobre 1867, par canaille de Port-au-Prince, conduite par des meneurs à sa solde ; considérant que Sylvain Salnave, dans l’exercice de ses fonctions de président d’Haïti, a promené dans tout le pays le fer et la torche». «C’est comme si l’histoire se répète avec ce que vous m’aviez demandé de faire, et ce, même contre le frère Maduro au Venezuela» «de qui je ne peux plus parler sans la risée des Dominicains» «vous aviez dit chez vous pouvoir tout faire, ce que vous voulez sans que rien ne se passe (même avec les simulations de noyade avant George Floyd)» «il est vrai que JFK était démocrate, et non pas républicain (même si Jackie était venue nous voir, Roosevelt aussi)» «Salnave par contre était nèg nan nò» «bien que je sois nèg nòdes nòdwes», «(toi tu n’es jamais venu voir le résultat même après la trahison Maduro par Brocchitt)».

«Monsieur le Président, vous m’aviez mis dans une position rurale intenable en pleine capitale pour 2022. Je n’ai rien vraiment de banane pour calmer le peuple et j’ai promis courant routes monts et merveilles». «mwen oblije faire youn Vorbe kouri sans balon, sa se youn ka grav an Ayiti».

«Monsieur le Président, Je sais que vous aviez accueilli Jackson sous votre protection, vous trouverez bien une place d’asile pour moi avant qu’il ne soit trop tard dans ce pays de Vilbrun Guillaume Sam que la java avait trahi, tandis que mon ulcère d’estomac me démasque par l’insecte de l’insalubrité. Pays de Cincinnatus Leconte, comme je vous le dis, de Sylvain Salnave», «men m l’enpèrè passa aussi depuis le début».

«Haïti n’est pas la famille docile de George Floyd, dixit Napoléon».

«Monsieur le président, je renouvelle vos excuses».

  • Votre dévoué serviteur
  • […] jòv dit nènèl Cannette
  • Extrait des dossiers du FBI sur :
  • Guy Philippe ; J Kétan palmiste
  • P.S. Aucun sénateur ne recevra de c. c., car je les exécute selon votre demande !

Conclusion : la simulation n’est la preuve en fait et en droit. Appréciation, oui, vive S. S. !