HAITI LA DÉMOCRATIE INFÉODÉE Plus qu’un rêve, des jalons pour la liberté

DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ Par Dan Albertini

  • HAITI LA DÉMOCRATIE INFÉODÉE
  • Plus qu’un rêve, des jalons pour la liberté
  • Entre ().Selma, 50 ans plus tard, Obama sort enfin marcher mais (7) ans trop tard. Rectifions, un an avant la fin de son second mandat, sans y avoir visité. Vertières. Fermons les ().

Je cite Gabriel Nicolas Ph.D : « Non ! Haïti n’échouera pas, tant que ses filles et fils en éveil continueront, jour après jour, à poser les jalons de rupture systémique pour une liberté nouvelle ». Plus qu’un positivisme, c’est un engagement qui transcende ma démarche personnelle et, que j’ai curieusement lu dans la conclusion de l’ouvrage de Ray Joseph.

Il y a de cela peu, j’étalais les traces des canons disponibles pour la diplomatie haïtienne mais à condition de la créer et d’user de sciences et d’art pour l’ériger à un standard profitable à notre culture, à notre économie, à notre développement. J’ai sans éloquence mais sans ambages soulevé la vision religieuse vaudouesque de Dr. Michel-Ange Momplaisir sur une base de neurosciences. Mais, c’était sans savoir que cet ouvrage allait me proposer deux axiomes pour soutenir l’intérêt en la matière. D’une part, l’axe métaphysique soulevé ici par Max Beauvoir et l’axe politique savant proposé par Dr. Guy Despeignes. Je cite : « vers une science haïtienne comme instrument de politiques pour le développement économique ». Il poursuit toujours en P.277 : « Il est nécessaire de comprendre les enjeux pour le pays, en l’absence d’une expertise nationale raffinée, … ». Comme si j’entendais Dr. Beauregard parler de neuroplasticité.

Quel est en fait le rapport entre ce titre, son contenu, les traces des canons de la diplomatie haïtienne, et la réalité de l’ouvrage de Ray ?

Il y a d’abord une importante démarche nationale nécessaire qui reconnaît ce besoin de : inclusif et complémentaire, mais avec une méthodologie étatique qu’introduit Guy Despeigne Ph.D. qui précise, en tant que science haïtienne pour une expertise raffinée au standard international. Si c’était l’objet de l’exercice de Ray étant à l’extérieur d’Haïti, son ouvrage démontre malgré tout une solitude de l’Haïtien qu’il est, face à la position de l’état science qui était complètement dépassé. Pourquoi, s’interrogera-t-on. J’ai il y a le temps du début de la fin de l’automne dernier ramenée l’observatoire, sur la foi d’analyse Le Bozec, De Boeck, etc, à un niveau d’observation sur la réalité haïtienne que je prends en considération. Je dirais que nous sommes d’une part dans la chamade de la 1ière République, toujours inféodée, des sans culottes, des girondins, des jacobins, déchirés entre autre entre esclavagiste et amis  des noirs tandis qu’il a fallu à la France quatre autres républiques dont un passé de collabo, pour se redécouvrir aujourd’hui encore d’une faiblesse lepenienne malgré Bastille, de Gaule 68, Chirac inculpé,… etc. D’autre part, une imposition démocratique exogène mais purement administrative onusienne si ce n’est de coopération bilatérale orientée, c’est-à-dire limité à un pattern américain en lambeau malgré la présidence Obama où l’on doit rappeler Selma après cinquante ans pour ralentir la dérive. Ce que le titre en compilation reconnaît éloquemment : « La démocratie inféodée », mais propose une démarche après critique : « jalons pour une liberté ». Ce que je proposais par les canons de la culture et des arts dans HNBS et d’autres ouvrages en confection : « si Haïti se regardait dans son miroir ». Et plus récemment, tant sur La Route du Cinéma que dans Diplomatie Internationale et Société, la présence de Beauvoir à titre de scientifique, dans les canons métaphysiques.

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cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition du 11 mars 2015, VOL XXXXV No.11, New York et se trouve en P.3 à :