LA LÈPRE DE DAMAS

DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ par Dan Albertini

Entre (), Entre (). Haïti, 2017 l’année de l’aviation  pour changer ? Fermons les ().

De Tel Aviv à Jérusalem l’ambassade caustique en réponse à la migration offensive de l’État Islamique fantôme. Risquée mais réaliste rhétorique de guerre au risque d’intrusion russo-perse en Palestine. En outre, le coût du réalisme en valeur, bloquer Moscou. Quid du frère arabe divisé en guerre fratricide. Oui, Frapper Damas Devient Incontournable : Israël rendrait service à l’humanité en protégeant les populations civiles syriennes rapprochées, menacées par Damas. J’ai conclu cet article-ci le 20-03-2012/21H10 Bridgeport-CT. Le cathodique ouvert ne l’était encore sur une vidéo mp3 du 29-04. Une vidéo démontre la nature du crime. L’Armée syrienne contre une population civile. Les médecins ont déposé le kidney-bassins contenant des pieds coupés. Hauteur emboîtement de la cheville, l’autre, juste avant des orteils d’enfant. Les contacts syriens via une famille en fuite rescapée à Bridgeport-CT, étaient déjà trop convaincants. Un homme, ex-militaire tortionnaire, malade à cause de l’entrainement militaire avec des produits chimiques, disait-il. Des images de là-bas par téléphones portables. Un contact afghan aussi. Il n’y a là plus de diplomatie à ce stade-ci me suis-je dit en ce jour-là. C’est la guerre, c’est donc un crime de guerre. Il n’y a pas d’Alep qui tombe aujourd’hui, La Lèpre de Damas règne depuis. Vladimir Poutine est un criminel de guerre. Concepteur, il est lâche de le laisser en jouir de cette liberté, de l’État ! Le monde semble se soulager de la récente chute d’Alep. De l’ONU globale, Ki moon est imputable.

Je me reprends non par le plus bas mais au deuxième paragraphe, personnalise sur le principe. Cela m’a toujours motivé à m’inscrire en faux contre cette diplomatie courroucée depuis Sharon. Je ne suis donc colon juif importé ni fanatisé ou agressif. La loi de la solidarité obligeait Israël. Si j’ai eu à dire que l’Etat hébreux devait ouvrir ses frontières du Golan aux réfugiés syriens, la réalité a blessé seulement en 2015. Au Canada et ailleurs, on a importé réfugiés et conflits. Croyant apaiser des souffrances qui n’existent dans le lexique du CPRMV ni dans l’imaginaire de l’intervenant, qui avec l’octroi de budgets s’est carrément vu expert. Poussant l’audace à offrir de l’Aide experte à Bruxelles. Bruxelles bastion transitoire de l’organisation de cellules dormantes. Israël aurait tout simplement pu résoudre à lui seul ce problème. Obama s’est vertement cru d’une intelligence supérieure. Le NON a sacrifié… !

Damas avait encore des dents contre ses populations civiles mais ne pourrait s’exercer contre une telle protection israélienne dynamique. N’est-ce pas le Russe en aide à Damas…, le monde ne devait accepter ce nouveau bâtardise, car le plus tard mis en garde à l’époque, reconnaissons-le est aujourd’hui trop tard. Le médecin ne peut plus témoigner il est assassiné avec ses protégés syriens. J’avais incidemment soutenu que le Plan Annan était une coquille vide comme son projet illusoire du défunt Global Humanitarian Forum, à Genève. J’étalais en disant que la Russie des goulags l’avait compris. Poutine a agi vite, comme en Géorgie.

Il est tard mais je réitère, Israël aurait pu éviter cette inhumanité, il aurait surtout résolu un problème majeur. Neutraliser la participation de l’Iran. Forcer le Global dans la protection des populations civiles. Les États le savent depuis la WWII, un crime de l’Armée Rouge sur une population civile n’est en hypothèse. Ainsi Israël ne serait donc seul, raison pour laquelle je disais que l’Iran ne pourrait se permettre de réplique. Voici le contenu : l’opération est sans risque si Israël promet de se retirer inconditionnellement, une fois la force internationale établie pour la protection coordonnée des civils en péril. Ce serait un avertissement conséquent qui démontrerait à Téhéran, que le temps est aux négociations utiles. Un regain d’autorité pour discuter avec effet raisonnable, mieux que de provoquer l’Iran sur son territoire souverain. Si le temps passe, Paris a ses déboires, je reviens à un homme cité utile en ce temps-là. Fort de l’observatoire, j’ai publié France le Président a besoin d’un coup de pouce en jan-2012, pour éviter l’illogisme d’un socialisme à l’Élysée. [Il n’est donc pas souhaitable que François Hollande bénéficie d’un quelconque soutien par défaut, juste par le simple désir de changement alors qu’il devra emprunter dans la formule Sarkozy, sans aucune garantie de succès ni de maitrise]. Nicolas Sarkozy était évidemment en campagne électorale. Je soutenais que Paris ne pourrait se refuser cet appui diplomatique à Israël. Aussi, ces vies humaines en Syrie ne devraient faire les frais d’un quelconque agenda de réélection chez Barack où je soulevais l’importance de la cyber-campagne, et le besoin de communiquer de Moscou. Ce serait pousser un électorat à voter républicain. Nous y sommes, contexte, résultats, non le spectre Obama (de sanctions) ne fonctionne, tel que prévu. On est aux regrets mais Nicolas Sarkozy était l’homme de la situation malgré ses défauts. J’ai ainsi soutenu qu’Hollande est un incapable qui allait copier le canevas-Sarkozy sans pourtant pouvoir l’appliquer. Il n’y avait d’autres solutions viables même pour les U.S., la coopération d’un tel meneur. Comprenons la situation ainsi : pourquoi la coopération militaire du Canada en Irak ne sait frapper Damas ? Vladimir Poutine connait certainement la réponse. Pas sans l’Amérique ! L’État d’Israël sait mener la guerre utile.

Si La Lèpre de Damas fait mal en Syrie aujourd’hui car il va falloir s’asseoir avec ce criminel de Bachar aux UN, le monde est aussi à découvert. Le boucher connaît nos faiblesses mais surtout notre lâcheté. Israël une fois de plus doit intervenir aujourd’hui en repoussant ses frontières beaucoup plus loin que le Golan car la Syrie souveraine n’existe plus. C’est La Lèpre de Damas qui pue au nez. C’est une solution, non un problème. Si la Russie réalise exactement le même plan en Turquie, la zone à risque sera très étendue plus tard. Toute terre abandonnée devient une gangrène-éclair, quand Poutine annonce ses intentions. Ki moon part et Guterres arrive mais Israël ne doit surtout pas commettre la même erreur de passivité en relisant la Charte. Pourquoi, relisons un extrait de l’original : cela dure plus d’un an et des correspondants ont déjà sonné la sonnette d’alarme. Ban Ki moon a bien dit au nom des Nations Unies, que cela est inacceptable et, nous savons tous que Koffi Annan est un tampon mais une mission en échec. Combien de cadavres, de jambes coupées, de mains arrachées, devra-t-on comptabiliser avant d’agir ? Il ne faudrait pas oublier les leçons du Rwanda et du Burundi. Si Israël n’intervient pas aujourd’hui, le prix sera encore plus élevé après. Morts, réfugiés, qui va reconstruire Alep ?

Je réitère, oui le Conseil de Sécurité a les mains liées par les Art. 42, 43 de la Charte des Nations Unies. Oui Israël est obligé par le principe de la solidarité. C’est une porte ouverte par l’art. 106 de la même charte. Revisitons l’article une fois de plus. Quelle diplomatie au monde pourrait reprocher à Israël d’avoir voulu protéger des populations civiles, syriennes des massacres, quand l’ONU s’essouffle ? La même logique russe en Ossétie du Sud. Les frères arabes n’osent eux-mêmes, mais ne soutiendront plus Bachar au pouvoir.

Je suis encore plus convaincu cette fois-ci que l’Américain ne devrait refuser à Israël une coopération ou un soutien technique pour la réussite d’une telle opération de protection civile et humanitaire qui garantirait ses frontières. C’est le même principe qui impliquait les Américains contre les massacres d’Hitler et après dans le partage de l’Allemagne. Al Assad massacre systématiquement les siens pour tenter de maintenir son pouvoir personnel et, assouvir sa vengeance contre ceux qui dénoncent sa cruauté. Doit-on l’aider à se renforcer ?

Dans le cas contraire, si Damas se trouve d’avoir raison de massacrer sa population, il faudra laisser Bachar al Assad tranquille. Nous savons tous qu’il tente de gagner encore du temps pour miner le terrain. Un réflexe d’assassins comme Saddam. Frapper ainsi La Lèpre de Damas est un impératif. Le monde n’a plus cette excuse assise sur des experts analysant une certaine retenue à cause de généraux sérieux dans l’armée syrienne. Qu’ont-ils fait depuis, tandis que l’OTAN est rentrée pour tout détruire chez Kadhafi. Ils vont devoir choisir entre complices ou alliés, c’est la meilleure façon d’éviter le pire, tout en solutionnant le problème Iranien qui va grandir dans ce contexte. Israël sait faire mieux que prévoir il sait entreprendre.

Je veux conclure ici en deux étapes. D’une part, note humoristique tirée de l’article original. Quelle différence entre Bush et Ahmadinejad quand on reçoit une pluie de souliers dans le golfe persique, l’un à l’étranger en Irak, l’autre au domestique en Iran ? L’explication vaut bien un signe des temps qui dévoile le visage de la cupidité, loin du fanatisme. Mais, le monde l’est-il encore plus, d’ignorer Bachar al Assad qui massacre son peuple ? La diplomatie ne se transforme-t-elle pas en une complicité tacite. Israël devrait assumer ses responsabilités en pénétrant par le Golan pour amorcer un couloir humanitaire international dans le but de protéger les populations civiles syriennes. Ce serait rendre service à l’humanité, incluant ceux qui ont jadis voté ce droit à l’existence en faveur du peuple israélien. Le leadership régional c’est maintenant ou jamais. On est dans le jamais, sauf si une pluie de souliers atteint l’après Obama. Gageons que le monde changerait alors. Maintenant, sarcastique !

D’autre part, si le professeur Dion s’approche, un peu plus près. Il sera contaminé, affaissé, atteint, La Lèpre de Damas n’a de mesure que dans le passé. De l’universitaire canadien, nul raisonnement ne tient après l’élection prévisible du candidat républicain Donald Trump Jr. Ce n’est pas à Alep que l’on comprendra La Lèpre…, sans en être atteint de diplomatie sénile. Le Canada a perdu sa bataille globale, vivant en 2016 dans l’esprit rétrograde de 2004. On n’a su se justifier en santé sans jouer au divisionniste asymétrique, s’affaiblir de l’intérieur. On a reculé par rapport à 2008 où je signais : Le Canada est-il prêt pour l’ajustement de l’heure américaine. Ce qui répond aussi à l’article Montréal a peur d’être Grand qui est avant tout un état d’esprit canadien. Trudeau ne possède la ressource pour se défendre d’une agression en réplique car les soldats syriens sont entrainés à titre de terroristes pour l’international. Du vrai terrorisme d’État. Ce dont on ne sait imaginer. Savons-nous en fait s’il y eu infiltration. Contexte où il faut savoir inquiéter pour ne pas se faire inquiéter. La charité canadienne fait-elle dans la surveillance systématique de réfugiés comme politique d’accueil en violant les droits des Syriens arrivés, que ce serait en espèce une violation des droits civils fondamentaux canadiens quand nous ne sommes en état de guerre. La terreur est-elle alors implantée par un désir, ce besoin de victoire politique personnelle, Montréal-accueil devient muette. Trudeau discrimina pour importer une autre forme de clientèle. La Trump-Amérique s’en inquiétera !

Ma compréhension personnelle est dite, en Amérique nous réglons nos conflits, nos comptes. Tous ceux qui s’allient que ce soit avec la Russie ou toute autre nation, contre l’Amérique est un adversaire avéré ou pas. La Havane doit le comprendre, Caracas doit bien se tenir loin de… qui lui coûte cher dans son économie éprouvée. Il faut savoir radoucir Moscou dans son appétit, de gré à gré ou, de force. Israël est un allié sûr pour le 20 janvier 2017 prochain. Ce n’est une nouveauté contre la Palestine car je signais en 2009 Le Hamas a perdu sa guerre à Gaza, dans la conclusion : la raison du plus fort est toujours la meilleure. L’indice Jérusalem.

dan@danalbertini.co


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