SECOND SYMPOSIUM GLOBAL DE L’INDUSTRIE DE NAVIGATION AÉRIENNE

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ Par Dan Albertini

Entre (). Jérusalem répond désormais en mode diplomacy-policy, plus de doute Justin se doit en solidarité avec Trump. Ottawa dont (3) zones nucléaires rapprochées à risque se trouvent juste en-dessous des 10.700Km (great circle) en ligne droite de Pyongyang à NYC. Un missile taepodong-2-C/14.964Km, égaré, calculé par un spécialiste de l’ICAO, c’est la catastrophe non convoitée pour l’économie canadienne. Est-ce de là la raison de Diefenbunkers rouverts près d’Ottawa ? Haïti n’est qu’une tâche de 4 aérodromes ? Fermons les ().

GANIS/SANIS 2017. Quel est le minimum strict d’opération de base d’un aérodrome quand Haïti liste 4 aérodromes dont au moins deux-dits, internationaux ? Parle-t-on d’aviation civile de transport international, de coopération civile-militaire, de zones de drones à venir, GANIS s’est avec au moins l’une de ces ambitions. Modernisation du système de navigation aérienne. Est-il si désuet ou, tant avant-gardiste qu’on veuille étaler d’autres horizons technologiques stellaires ? Par voie de conséquence, aux frais du passager, comme l’a fait l’IUT, séparant en (3) plateformes le numérique qui coûte plus qu’un bras majeur au téléphone, à l’Internet ?

C’est la guerre du génie là où le détenteur de satellites globaux, régionaux sont des collecteurs d’informations déguisés sous la forme de services ou d’applications multiples qui vont laisser ou créer définitivement une deuxième génération tiers-mondiste dans la forme comme sur le fond. Haïti serait ainsi bloquée, non par faute de finances quand l’Armée et les aérodromes civils vont devoir s’harmoniser au reste du monde, mais par concentration de pouvoir. Le politique est là où le Président s’arroge de tous pouvoirs, même d’interpeller publiquement à la Plaine près de Santo, un ministre de l’agriculture pour une affaire de roulement à bille de moteur de pompe à eau qui ne fonctionne pas. Il retourne dans (3) jours, et veux voir cette pompe fonctionner. Un échéancier qui défierait moyen de transport et de livraison nationaux en cas d’absence de stock. L’aviation civile en souffrirait-elle autant, du même paternalisme politique mais qui prend l’allure de la démagogie despotique du passé, tandis que le même président aurait quitté le pays vers l’Europe récemment, sans en savoir ni voir ce qui serait vital pour la connectivité haïtienne internationale et globale au niveau de l’aviation civile.

Ce dans le contexte de confrontation multilatérale de l’OACI : « no country left behind ».

Un AI doit non seulement répondre aux principes adoptés, s’il faut alors garantir la sécurité en amont comme en aval, en considérant la météo, la faune aviaire, les passagers à risque, où à ce niveau l’investissement ne saurait se prévoir au jour le jour mais tenant compte des infrastructures et d’équipements de pointe durables pour accueillir le professionnel. Il était question l’an dernier de difficultés financières pour réaliser un audit car le coût doit être assumé par le pays demandeur, la mise en chantier en est un autre encore. Si l’assurance des navigateurs réclame d’autres garanties afin d’éviter le risque inutile, Haïti ne profiterait en matière de coopération technique, de transfert de technologies, de gestion régionale.

La question reste hélas sans réponse puisque les responsables locaux ne répondent à aucune communication, de crainte d’être limogés pour cause d’erreur politique inopportune. La firme Frequentis en négociation avec Haïti pour la fourniture de services et d’instrumentation de communication intégrée au niveau de l’OACI et d’échanges de plan de vol, ne trouve encore de réponse malgré la touche l’ingénieur Emmanuel Joseph. 500.000$us, matériel, formation, application, dont la NASA, la Garde-côtière, l’Armée Suisse, le Scotland Yard de Londres…, bénéficient. Mieux, qui servirait à former la ressource en Haïti. Non une affaire de bearing de projet de WhatsApp, expliquée par le Président Moïse, mais de l’aviation civile en Haïti et de son avenir. Port-au-Prince ne répond pas. Pas encore peut-être !


cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti Observateur, édition du 13 décembre 2017 et, se trouve en P. 12 de l’édition courante à cette adresse : http://haiti-observateur.ca/wp-content/uploads/2017/12/H-O-13-dec-2017-1.pdf