Le Procès Petrocaribe Sur la Route du Cinéma : analyse. par Dan Albertini

SUR LA ROUTE DU CINÉMA par Dan Albertini

  • LE PROCÈS PETRO-CARIBE – Un scénario signé Jean Sénat Fleury Analyse

La révision a nettement débroussaillé pour l’un, comme elle a drainé des spasmes de confusion pour l’autre. Je garde le cap, l’irrésolu comme objectif. Je mets le voile sur la fin puisqu’il faut s’y rendre avec le peu d’émotion, c’est ma littérature. En outre, ce n’est pas ma formule, elle est du cinéma. Révision inévitable aussi avant analyse puisque quatre épisodes ont précédé à cause de l’ajout en commentaires critiques dans la fiction (l’imaginaire) de l’auteur. Sans vouloir l’inscrire au registre de la chaise vide du cinéma haïtien à l’UNESCO. Et, puisque nous logeons 2026 là où la presse annonce une joute oratoire dont l’équivalent se trouve dans la confrontation. L’épisode 2/4 se trouve lié dans les références de catalogues Hollis U-Harvard (réputation mondiale pour son école de Droit), à UC-Berkeley. L’Observatoire-slrdc se meut en fait à plein régime pour le procès d’un ancien mandataire des Fonds volatilisés aussi, sous l’égide de la Maison de verre (ici j’évoque Romuald Sciora dans sa critique sur l’organe global), la plus grosse boîte de pandore jamais égalée dans le monde connu d’antan. Les 10G USD de plus de Petrocaribe, étouffés. 

L’analyse dans les critères de HAOLLYWOOD va certainement déplaire à la clientèle américaine qui se croit Hollywood forcé quand il y a Nollywood, Kabullywood. Tollywood2, Bollywood, tel le spectre hindi qui va si loin via Sandallywood à Jollywood, etc. Il y a aussi dans l’immersion-2104, l’œil critique, ouvrière d’Haollywood. Ainsi, la notion de l’instruction ne doit pas s’écarter d’une histoire réelle haïtienne en la personne de juge J S Joseph. Il avait, par défaut de la pratique en Républik, biaisé sur le principe pour se rendre au rendez-vous mal feutré dans le cadre de cette instruction. C’est hélas sous cet angle lu que j’ai sciemment reçu la menace à cause de la prose. Juge J S Joseph est du procès, à titre posthume. Cela ne m’effraie que dalle, j’y suis j’y reste! 

Je rappelle les faits présentés à ce procès sur la route du cinéma, en fait et en droit.

[À l’analyse des 41 contrats signés en 2010 par le gouvernement haïtien, 6 ont été attribués dans le respect de la procédure d’appel d’offres. Les autres ont été signés avec des particuliers proches du pouvoir. La firme adjudicataire du marché public de travaux du Palais législatif, pour un montant de 33 millions de dollars, est créée le 28 juillet 2010 (Le Moniteur du 13 septembre 2010). Au moment de la signature du contrat, le 8 novembre 2010, elle ne compte donc que trois mois d’existence, alors que la loi exige cinq ans d’existence et d’expérience. Une entreprise dominicaine fraîchement fondée, après deux mois d’existence, a eu un contrat pour la construction de huit kilomètres de route, déjà tracée, pour 33 millions de dollars. La moyenne internationale se situe aux environs d’un million de dollars par kilomètre de route. Une autre firme dominicaine a obtenu un contrat pour un montant de 133 millions de dollars au mois de novembre 2010, alors qu’elle a vu le jour en mai 2006. Une troisième firme appartenant au même propriétaire dominicain, qui a obtenu le marché pour la construction des huit kilomètres de route, obtient un contrat de 178 millions de dollars].

En entamant cette analyse critique avant de terminer la sémantique de la mémoire procédurale qui fait tant défaut à la tenue matérielle d’un procès depuis ces lunes malsaines politiques, il y a la méthodologie qui draine toute une chaine de réaction. Je le sais, je fais face à bien de lâches, de vendeurs de patries pour la bouchée d’appréciation exogène ignare (US). Enquêteur spécial, je l’ai suggéré depuis 2018 quand le sudiste yankee eut bu sa bière-Trump-ée. Le critère de la méthodologie doit ici s’asseoir sur la rigueur de l’objectivité réclamée au crédit d’Haollywood.

Entamons par « la coupe du monde de football partagée sur l’hémisphère Nord des Amériques est la passion reine à Républik». C’est de l’imaginaire sans bornes, mais utilitaire.

Poursuivons avec cette passion convoquée qui confirme l’imaginaire in texto. Les émotions sont soulevées à hauteur de l’assassinat du président JFK, Hollywood s’inquiète. C’est le crédit.

Je termine là, Haollywood délivre sur ‘grand écran’ sur la route du cinéma. En confirmant cette fin de phrase : ‘répond magistralement à la commande : enquêteur spécial’, c’est SLRDC !

De cet imaginaire prescrit, d’Hollywood qui s’inquiète sur la route du cinéma, l’auteur soutient :

[quant aux contrats de gré à gré, d’un montant de 83 millions de dollars américains, une seule firme, en six mois, en décroche 9 pour une valeur de 33 millions; une autre en obtient 16 pour 6 millions. De ces 35 contrats de gré à gré, 16 furent signés en une seule journée, le 12 mai 2010. À côté de ces contrats signés avec des firmes dominicaines pour plus de 380 millions de dollars, la location de deux hélicoptères pour 1,5 million de dollars par an est un exemple clair de la corruption dans l’État et de la mauvaise gouvernance du pays].

Les chiffres sont-ils exacts, inexacts, pour la simulation qui accorde le même tempo aux gens de la Défense comme à ceux du ministère public, dont l’ajout des Petro Challengers. De ce fait, il faut remarquer l’ouverture de l’auteur au tri céphalote à la barre plus à la présidence puisque tout le monde doit vivre au procès malgré la contumace contre Lamothe Étienne, l’autre feuille.

  • L’auteur a-t-il péché par célérité avant de relire son plan initial, puisque dans l’intemporel ?
  • Veut-il décélérer pour fin d’intelligence, remarquant l’intemporel hors du Droit et du fait ?
  • L’instruction a-t-elle été biaisée comme dans JSJ, déjà balisée. Communiquant avec l’accusé ?
  • Le procès est-il réellement souillé, et pourquoi la défense dévoile une présence marchande ?
  • Lamothe Étienne était-il déjà condamné bien avant la contumace, le juge étant la rue aussi ?
  • Michel Lamothe va-t-il déposer une plainte pour harcèlement judiciaire de la part du juge ?
  • Le juge a-t-il alors laissé la trace compromettante, soit par autoritarisme soit par négligence ?
  • Le Conseil de la défense va-t-il demander le désistement du juge pour trafic d’influence ?
  • Le juge qui siège est-il une main exogène qui piétine le Droit haïtien pour une école tierce ?
  • L’auteur fait-il de la politique exogène dans le procès en Républik pour gagner des prébendes ?

Voici ce qu’il dit à l’origine.

[À la lumière des résultats obtenus et des irrégularités relevées,  « il est permis d’affirmer que le programme EDE PÈP a été un vaste gaspillage de fonds publics », écrit la Cour des comptes, dans son deuxième rapport sur la dilapidation des fonds Petro-caribe. Des centaines de milliers de bénéficiaires sans numéro de téléphone. Tout ce gaspillage, selon la Cour, « a été orchestré au nom de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale au détriment des populations les plus vulnérables censées être les bénéficiaires du programme »].

Oui, l’auteur est dans la tête du juge, dans celle du ministère public, du greffier par la procédure en cours, dans celle des accusés distinctement et conjointement, avec en sus celle du Conseil de la défense. Élargissons de Petro Challenger à l’Arsenal de sécurité de la Justice comme de la cité. D’où, il fait dire à qui il veut ce qu’il veut contrairement au trial de Hirohito ou d’Hitler où il fait bon de faire dire à titre posthume : nazis, Japs, tous ceux qui perdent d’office à toute action pour diffamation après apocalypse. Pourquoi, la réponse est ici avant 2026, il dit, je cite.

[De plus, la Cour a révélé avoir « décelé des indices concordants de malversations financières d’une partie des fonds censés être alloués aux bénéficiaires du volet transfert d’argent et notamment les projets Ti Manman Cheri, Kore Etidyan, Bon Dijans/Bon de solidarité et Kore Moun Andikape »].

En nommant ces programmes gouvernementaux, l’auteur ne sait nier son attaque frontale par le fait, dans le Droit haïtien, dans le réel. Il ne me revient pas de défendre sa thèse imaginaire, il est le seul fatal, puisqu’il juge a fortiori en écrivant ainsi ceci, car je suis de SLRDC, pas attorney.

[Ti Manman Cheri : la Cour découvre que 20,850 bénéficiaires « fictifs » ont été payés et n’avaient jamais eu un numéro de téléphone. Cantine mobile, le gouvernement a ordonné le décaissement de 13 millions de dollars et la Cour n’a obtenu aucune preuve sur l’utilisation de ce montant. S’agissant du projet Kore Etidyan, les chiffres sur le nombre d’étudiants inscrits sont erronés, car ayant été gonflés et ne correspondant pas à la réalité. L’enquête sur les projets ‘Bon de solidarité/ Bon Dijans’, a révélé qu’un total de 60 757 bénéficiaires fictifs ont été payés. Le FAES a gonflé artificiellement les montants avancés comme transfert direct aux mains des bénéficiaires soit en espèces ou en nature].

C’est l’œuvre littéraire qui propose avec sa facture tirée du crédit de la formation de l’école de. Ici, il pèche contre lui-même en tentant de faire de l’ombre à l’école du Barreau pour Bordeaux.

[L’enquête a révélé en outre que les montants des paiements allégués ne correspondent pas à la réalité. Une avance de plus d’un million de dollars était transférée à CHAL CONSTRUCTION pour la réhabilitation du tronçon de route Carrefour allant à Trois-Anse à Foleur. La Cour démontre,  images à l’appui,  qu’aucune activité n’a eu lieu jusqu’à maintenant. De plus, les décomptes relatifs à l’exécution du projet n’étaient pas disponibles dans la documentation fournie à la Cour par le MTPTC. L’équivalent (quatre-vingt millions six cent soixante-deux mille cent soixante-seize et 45/100 gourdes (HTG 80, 662,176.45), tiré des crédits budgétaires alloués au Projet « Réhabilitation du tronçon Port-de-Paix – Port-Margot » est utilisé à d’autres fins. Amélioration de la route Ennery-Cap-Haitien : environ $6 millions pour un projet « géré de manière négligente » selon la Cour].

Il faut dire que jusqu’ici, l’auteur n’a encore imposé au juge une commission rogatoire dans le but de vérifier indépendamment, et de constater collectivement les preuves. Image à l’écran !

[Le ministère public jette un regard sur le banc des accusés et continue:

[« Honorable Magistrat, le crime est odieux et les inculpés sont des criminels sans foi ni loi. Dans le cadre du projet de réhabilitation du tronçon de route Borgne-Petit Bourg-de-Borgne on retrouve l’octroi de contrats à deux firmes pour exécuter les mêmes travaux sur le même tronçon de route. De plus, les deux entreprises ont le même numéro d’immatriculation fiscale, le même numéro d’agrément et le même numéro de patente…].

Arrêtons-nous ici, car l’analyse est incomplète puisque je n’ai lu que ce qui est livré par l’auteur. Nonobstant le Droit haïtien dans la méthodologie, de l’acte procédural, tient office de la loi. En outre, l’école de la magistrature importée fait office de préjugés exogènes, elle snobe. Entre le juge, le ministère public, la défense, il ne peut y avoir de magister, mais de magistrat. Que veut démontrer le Conseil de défense de Michel Lamothe à l’interrogation (6), telle est l’étonnante question pendante dont la réponse arriverait en coup de théâtre.

  • Merci d’y croire !

Références à lire en épisodes

cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, VOL. LIII, No.39 Édition régulière New York du 08 novembre 2023, et se trouve en P3 à  : h-o 8 nov 2023

Haïti-Observateur / ISSN: 1043-3783