Les Élections Dominicaines Vues d’Ici-là et d’Ailleurs

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ par Dan Albertini

  • Les Élections Dominicaines Vues d’Ici-là et d’Ailleurs

Entre (). Bravo aux bravos adressés à la commission Tardieu sur la refonte fondamentale. J. Tardieu doit savoir que tel avenir ne se fera dans le creuset-87 ni comme l’examen de libraire de bonne foi. La vice-présidence est en cela un dangereux cumul en recul. A-t-il par ailleurs travaillé avec ceux qui de l’étranger, nourrissent pays-patrie ? Il faut d’autres commissions encore, sans ombre ni spectre modulaire de Rony Gilot, ni d’agenda de tonton. Fermons ().

S’il faut s’en tenir à (1) CARICOM, la question hilarante en ce temps de présidence rotative à Kingston serait celle-ci que je suggère ici, la RD s’en va en élections générales dans un avenir peu lointain, si c’était rastafarian qui partageait l’île avec nous, où serions-nous en veilleuse ? Prenons le temps de faire l’exercice préparatoire en terrain connu, avec ses nuances : les US par exemple. Une forme de prémonition en prophétie au point de savoir mesurer l’impromptu, le réel, l’impondérable. Le nouveau au MAE de Céant peut-il réellement initialiser, simuler ?

Simulons. John F Kerry au Grand-Orient d’Haïti, car Joseph Biden est trop hautain et s’il ne quête comme Bill, il semble addictif aux agrégés en médaillon de majordome, que de vocations en partage. Charly Rangel de visière réformée serait trop mou comme exercice. Affirme-t-on que moult grands politiciens américains soient (fils du soleil) initiés de Grand-Orient, etc. ? Quid du Protestantisme réformé haïtien, DC est aux deux. Kerry aurait eu une lettre, un vœu, aveu de sa foi qui viendrait nous conseiller contre l’expert du deal en place. Rien d’étonnant. N’oublions donc surtout pas, momentum : élections générales présidentielles en République Dominicaine. Qui faudrait-il appuyer d’après JFK : Abinader en nouvelle ère sans corruption, Medina pour la continuité, ou Fernandez, pour une université dans le Sud, cette fois-ci ? Qui serait : initié invité à la tenue, évêque prophète réformé (n’oublions le cas présent de Dorilas, prophète au sang de punaise défendu par Desras) ? Mission : CIA. Objectif ? S’entend-on ?

Pourquoi alors JF Kerry, gigantisme, on aime ça, le Blanc nous croyons en cela, de plus JFK est ancien du Mékong, l’Haïtien adore l’angoisse. Cependant, on n’aime pas l’instigateur de « masimadi » imposant Kampala, car Port-au-Prince l’attend d’un pied ferme le traître insolent.

Si JK va chez le NBCC, je peux hic et nunc, virtualiser sénateur Lambert grand protecteur de la 1e Église Baptiste stricte de Jacmel, dixit rev. Dieucin Marcelin/2011, parmi les dignitaires, évêque Simon du Nazaréen libre, rue des Rampart. Omerta sur le culte adventiste, c’est l’autre chapitre particulier de la CIA, je présume que, si JG Fulfer en dirait mieux, pasteur Caporal ni Jean Willer Marius n’aimeraient être datif à cet effet. JK chez le templier au tablier par contre, sénateur Y. Latortue, marteau ciseau travaillant la pierre brute, et pourquoi pas gwo Gérard de la Floride en visite prévisible, Fellow en renfort sur de vieilles colonnes artibonitiennes.

Attention, si vous aviez vétillé, vous comprenez la même chose que le lecteur d’avant-propos. La conclusion est une clé d’inversion US-RDéenne. La question est pour nous à ce stade-ci, prorogation du cliché de jòv tellement critiqué par Lyonel Trouillot dans « menm penpenp lan », sur la lecture de Céant qui parle de ligne de pensée du président (L Trouillot aurait-il dit par le passé : nous n’avons pas tout fait mal en Haïti), sommes-nous dans la catastrophe pour deux raisons, d’abord, Haïti a des intérêts majeurs dans les prochaines élections dominicaines et ne pas s’y investir est une faute, deuxio, tonton en passant ici a besoin de nous, et qui l’aura compris, aura saisi l’abbé du deal en amont. Avec un Parlement-chanteur, sans racines ?

Kerry en mission, en Haïti ne serait donc de l’évidence, car les élections en RD s’approchent, celle du renouvellement des chambres aussi, celles du mid-term américain sans se tromper. Il se trouve que la RD comme Haïti se trouve sur un parcours de coercition de la diplomatie américaine ; de corruption rdéenne, dixit Abinader, de collusion dévoilée depuis Croix-Rouge US, de commerce d’organes déguisé depuis les sans-frontières confondues, d’orgies-Oxfam, n’en déplaise à de Jesùs Lòpez Rodriguez (cardinal) qui disait « aquì mandamos nosotros ».

Les temps sont durs en effet si je consens au dernier né de B Woodward et, le parti Démocrate américain est en scelle depuis quelque temps. Objectif : secouer toutes les puces, je ne parle de punaises de prophète Dorilas par contre, pour secouer les morts de Lemiso que l’ère-Bill aurait coudoyé chez Beauvoir. Faute de petropaix, l’ami-Bill est en veilleuse. Si on se pose la question à savoir Kerry missionnaire égal à quoi, le financement occulte des élections US a toujours trouvé une caisse de résonnance en Haïti particulièrement de Duvalier à Aristide. Les G$ détournés de PetroCaribe sont convoités au grand jour. Ce serait alors le temps de sortir de l’artillerie lourde pour panser les plaies. Savions-nous que l’ire de la comédie tirée de la fable du clan rose, allait ressembler au désespoir de l’abbé du deal, cela sans savoir que Woodward allait percer Véré, les dés sont jetés. Les élections en RD pointent en ce sens trop de registres pour que la plateforme haïtienne ne soit convoitée ouvertement en ce temps d’investigation de Mueller, sur l’axe présumé russe en cours. Ce n’est donc sans raison que l’ambassadeur US Jonathan Cohen n’attire l’attention sur le fait de la corruption et de l’impunité, en Haïti. La réplique diplomatique démocrate ne tardera pas non plus, même si l’enfant de Lemiso croit à une politique unifiée aux États-Unis, en présence de l’émissaire délégué.

Remarques de l’Ambassadeur Jonathan Cohen, adjoint permanent de la représentation (US) aux UN, (briefing), au Conseil de sécurité, sur la Mission des Nations Unies pour le support de la Justice en Haïti (MINUJUSTH), New York City. September 6, 2018.

« au cours de ces temps d’instabilité politique, la Police Nationale d’Haïti, avec l’appui de la MINUJUSTH, a agi pour protéger la population civile et s’abstenir de toute action qui aurait encore enflammé la situation. ».

C’est pourtant le contraire qui a été constaté malgré les annonces précédant le 4 juillet 2018.

« premièrement, il faut réaliser plus de progrès dans la lutte contre la corruption. Personne ne doit être au-dessus des lois et nous appelons le gouvernement d’Haïti à travailler avec la MINUJUSTH […] pour renforcer ses institutions du secteur judiciaire, y compris ses organes œuvrant contre la corruption […] pour lutter contre l’impunité et renforcer l’état de droit ».

Combien d’argents ont été saisis par le FBI ou toute autre institution (US), en Haïti, Y a-t-il un seul dollar qui a été rendu au Ministère de la Justice haïtienne, conséquemment ?

« deuxièmement, il est impératif que les responsables corrompus [], autre personne impliquée dans des violations des droits de l’Homme soient tenus responsables de leurs actes ».

Oui, c’est un fait, mais le mercenaire de tonton ne soutient-il pas la répression en Haïti ?

« troisièm…, nous devons également mettre en garde contre la politisation de la police […] ».

Jòv ne soutient-il pas le contraire sur des forums partisans, quand il garde J Jackson Michel ?

« Enfin, le gouvernement haïtien et sa société civile et ses partenaires internationaux doivent continuer à s’attaquer aux problèmes de droits de l’Homme tels que l’exploitation et les abus sexuels, la violence contre les femmes et les filles, les taux élevés de détention provisoire prolongée et la traite des personnes ».

Il y a certes exploitation sexuelle punissable soutenue par la problématique de l’insuffisance administrative et par l’irresponsabilité policière. Mais, l’entourage du président en fonction (US) n’est-il pas accusé du même crime, sans vouloir s’y reconnaître ni laisser la voie à la justice pour opérer ? Cohen nettoie ici la paille quand la poutre écorche l’œil chez lui.

« Bien qu’il y ait beaucoup à accomplir, nous reconnaissons les mesures adoptées par la PNH pour améliorer sa réponse lors des manifestations publiques et renforcer son Inspection générale pour enquêter sur les abus de la police et les progrès réalisés dans les activités de défense des droits de l’Homme ».

Que se passe-t-il alors chez tonton où les multiples réactions contre les agressions policières (à la Banella) racistes contre les Noirs restent sans réponse par le silence-aveu d’une nouvelle administration plus complaisante et incitatrice dans la consistance de la problématique ?

« Les États-Unis attendent avec impatience la transition prévue vers une présence des Nations Unies non liée au maintien de la paix en Haïti d’ici octobre 2019 et la prise en charge de ses responsabilités par le gouvernement haïtien ».

Comment prendre possession de l’autorité de la paix durable quand une fois de plus, l’origine de la coercition est une source de dénuement de la justice des Noirs, comme école prétendue de liberté, de droits fondamentaux ? D’ailleurs, Le Courrier International n’accuse-t-il pas tonton des récolter en factures de services démesurées, l’essentiel de l’aide récoltée ?

Je comprends par-là un exercice de relations publiques qui tend à maquiller sur tous les fronts, afin de rendre coupable l’autre dans le seul but d’appliquer la théorie du Hoover Institute : « you can’t govern this place… part of sovereignty ». Si le gestionnaire en fonction est officiel, la machine adverse traverse aussi les frontières pour récolter les prébendes de la coercition. Entre temps, l’Haïtien est aveuglé, ameuté par un mirage. Mirage et pensée.

Concluons. La Jamaïque si elle partageait l’île à la place de la RD, serait-elle si différente aux frontières et dans les dossiers de soutenance conjointe ? Comment est donc la RD insulaire ?

Lecture : « Clama por un poder judicial indepediente, Hipòlito Mejìa aseguro que existen las condiciones para sacar al PLD del poder ». La Repùblica/Santiago 17/09/2018. Ce en grand renfort à la candidature de son ami et frère, Luis Abinader du PRM. Conflit séculaire !

La situation haïtienne n’est donc si différente que le veuillent les apparences, là-bas en RD. Si l’on en juge par les éponymes, le PLD serait le parti de libération, alors de qui de quoi, depuis tout ce temps ? Ce serait donc peine perdue à en juger par les propos de Johnny Fulgencio (ex alcade de Consuelito, San Pedro de Macoris), corroboré par un des amis – Facebook – aussi, grand défenseur de révolution moderne (PRM) en vertu de la faillite des libérateurs.

S’il faut répondre d’une part, la CARICOM en rotative de Kingston ne favorise ni ne ménage Haïti (ne pas confondre l’appui Percival offert à JB Aristide dans le temps). Manley-Seagate est peut-être une époque révolue en fonction, soit d’une veilleuse accrue du Jamaïcain, s’il est nationaliste, soit d’une relâche de tonton en difficulté relative, parce que Poutine n’est pas le marxiste redouté par l’abbé du deal. Je reprends en mélangeant le fruit, mais, lequel si RD.

Rastafarian est-il si différent de nous, et plus que pedro de la RD, quand nous savons par des historiens, en dehors des efforts de Percival J Patterson (The Gleaner 12/03/2004) en faveur du JBA déchu, en RCA, et, exilé à Pretoria, que la famille Louverture dans le temps des colonies, de Désulmé dans le temps des Duvalier, de monsieur tout-le-monde, dans le temps des études par exemple au West Indies College / Mandeville. Ceci veut aussi dire cela. Que peut faire Bill ici en RD et non ailleurs chez rastafarian, ce après la dure leçon de l’époque Manley-Seaga, à Ronald Reagan ?

Elle s’étale sinon ainsi, Kingston aujourd’hui se voulant une république es Portia Simpson Miller, est-elle une alliée qui se tait aux Bateys, mieux, y a-t-il eu transit de fonds du crime que Kingston en rotation peut nous dévoiler, bien avant toute action de tonton (Cohen) en notre nom ? Rony Gilot éminence du calfeutrage duvaliériste, peut-il voir cette lacune, cette lucarne aussi ? Lequel de Abinader, de Medina, de Fernandez, ira nous voir chez Holness ?


cet article est publié par l’hebdomadaire Haïti-Observateur, édition du 19 septembre 2018 et se trouve en P. 12 à : http://haiti-observateur.ca/wp-content/uploads/2018/09/H-O-19-Septembre-2018-2.pdf